Une promenade matinale. [ Bella ]

[William McKenzie]

Le bois ? Un endroit sombre, calme, très peu peuplé, & surtout naturel. Quoi de mieux pour quelqu'un comme Will' ? Rien. C'était parfait. La seule chose qui lui plaisait encore, après deux-cents ans dans la ville de Forks. Les arbres ne changent pas, eux.
C'est un raisonnement étrange pour quelqu'un qui vit depuis si longtemps dans les mêmes endroits ... la lassitude aurait dut l'atteindre depuis bien longtemps. Mais étrangement, non. Est-ce lié au fait d'avoir réussi à passer un siècle enfermé seul ? Peut-être. Ou alors son changement de personnalité lui faisait voir les choses sous un autre angle ? Qu'importe, de toute façon ? ...
Il aimait beaucoup venir ici. Même dans la pénombre habituelle des lieus, il savait précisément où il posait chacun de ses pieds. Chaque souche d'arbre, chaque racine mal placée ... Il connaissait bien cet endroit ... le seul lieu de la ville qui évoluait encore plus lentement que lui ... N'est-ce pas triste d'être l'un des plus vieux membres d'une cité & être l'un de ceux qui la connaissent le moins ? ... S'il avait été du genre à se poser des questions, peut-être y aurait-il pensé. Peut-être aurait-il voulu corriger cela. Mais là, ce n'est pas du tout le cas ...

Alors, pour la énième fois, William foulait la terre encore humide à cette heure de la journée. Oui, il aimait les promenades matinales. C'est à ces moments là qu'on a le plus de tranquillité ... & c'est une des qualités principales à une promenade réussie ! D'après lui ...
Ce jour-là, Will' était vêtu d'un élégant pantalon noir assorti à sa veste en cuir. Dessous, un marcel simple mais qu'il portait avec son habituelle allure supérieure, revalorisant ainsi chacun de ses atouts. Il avait également, lui traversant le torse, une petite sacoche dans laquelle il portait uniquement ses clefs & sa bouteille de sang – pas besoin de téléphone ou autre technologie de ce dernier siècle.
Il s'était levé, comme toujours, aux aurores pour se préparer & alors que sept heures allaient bientôt sonner, il avait déjà marché deux heures à vive allure. C'est ce moment qu'il choisit pour se poser sur le tronc d'un solide chêne. Il admira, comme presque tous les jours depuis cent cinquante ans, la beauté de la nature, sortant son song & reprenant son souffle. Le bois était fort tranquille au matin, comme toujours, mais on entendait déjà les bruits longtemps de la ville ... Le brouhaha des discussions matinales, les lumières au loin qui apparaissaient, de plus en plus nombreuses, le son des moteurs des voitures, les klaxons & toutes les autres inventions de l'homme se mettaient en marche les unes après les autres. Elle était loin, la maison paisible de William avec sa grande famille ...

[ Bon bah j't'attends, tu m'dois un bisou. ]

[Bella Swan]

Bella était assise sur une souche d’arbre, au beau milieu des bois. Oui, vous l’aurez deviné, elle s’était encore perdue. Oui, à sept heures du matin. Et Alice devait être si occupée à chasser et à surveiller leurs différents ennemis qu’elle ne l’avait pas vue. N’ayant pas de portable,elle n’avait pas pu prévenir son fiancé. Elle avait donc essayé de rentrer par soi-même. Ca faisait une demi-heure que la jeune fille marchait, et elle avait décidé de se poser un peu.

Vous vous demandez probablement ce qu’elle faisait en plein milieu de la forêt à une heure si matinale… Et bien, Edward chassait avec ses frères et sœurs et n’était pas encore revenu, puisqu’il avait décidé de venir la chercher juste avant les cours, donc Bella était seule dans sa chambre. Charlie était parti travailler tôt, comme à son habitude. Elle se sentait seule et n’était pas dans son assiette, elle avait donc décidé de prendre l’air dans le bois qui se situait en face de leur maison. Elle avait juste enfilé un jean, un tee-shirt et une paire de baskets, après s’être rapidement douchée, et était partie. Elle se rendait maintenant compte de l’idiotie de sa décision. Les seules fois où elle avait mis les pieds dans ce fichu bois, elle s’était perdue. Il lui avait suffit d’avancer quelques centaines de mètres, s’écartant légèrement du sentier, pour ne plus savoir où elle était. C’était fatiguant à la longue, d’être si maladroite dans tout ce qu’elle faisait. Elle n’était même pas capable de rester seule sans faire de bêtise. Tout du moins, c’est ce qu’Edward lui assenait à longueur de journée. « Bella, fait un peu attention voyons ! », « Bella, tu es si maladroite ma chérie… », « Bella, parfois, j’ai l’impression que je te sers de baby-sitter. ». En même temps, il n’avait même pas tort.

Elle soupira, une mine désespérée sur le visage. De toute façon, à quoi bon essayer de retrouver la maison ? Lorsqu’Edward arriverait et ne la trouverait pas, il partirait immédiatement à sa recherche et son odorat surdéveloppé lui permettrait rapidement de retrouver sa fiancée. Bien sûr, il la sermonnerait légèrement, mais après tout, n’avait-il pas raison ? Enfin, il devait avoir pris l’habitude à force.

Donc, Bella attendait. Il était sept heures, Edward lui avait dit qu’il arriverait à sept heures et demie. Encore une petite demi-heure à attendre, ce n’était pas trop long, heureusement. Bien sûr, elle n’était pas forcément rassurée d’être ici, mais si un danger s’approchait d’elle, Alice aurait probablement un flash. Du moins, elle espérait. Elle aurait pu aussi essayer de trouver la Réserve Quileute mais Edward ne lui pardonnerait pas de s’être tant éloignée de la ville.

La forêt n’était parcourue d’aucun bruit, à part celui du piaillement des oiseaux et du vent dans les arbres. En tendant l’oreille, elle pouvait entendre quelques bruits de la ville, comme les klaxons. Bien sûr, elle aurait pu essayer de se diriger vers ces bruits, mais elle n’était pas vampire ! Elle n’avait pas une ouïe surdéveloppée mince ! Vivement qu’Edward accepte de la transformer, qu’elle puisse avoir enfin des sens particulièrement aiguisés.

Lorsqu’elle leva la tête, elle vit un garçon qui se tenait à quelques pas d’elle. Elle ne l’avait même pas entendu arriver… Elle aurait probablement du être sur ses gardes, généralement, les gens discrets qu’elle connaissait étaient les vampires et les loups-garous. Non, ce garçon ne pouvait pas en être, il avait la peau de couleur normale et non pas aussi pâle que celle des vampires, et il n’avait absolument pas la carrure des loups-garous. De toute façon, ce n’était pas un Quileute, elle ne l’avait jamais vu à la réserve.

En déduisant que c’était un humain tout comme elle et qu’elle ne courrait aucun danger, elle se racla la gorge. Peut-être qu’il pourrait lui indiquer vers où aller pour rentrer chez elle et ne pas se faire sermonner par Edward. Elle espérait que ce garçon habillé de noir aux lunettes lui cachant le visage –étonnant vu le temps nuageux – saurait l’aider…

« Euh excusez-moi… Pourriez-vous m’indiquer où est la ville s’il vous plait ? »

Elle devait avoir l’air pathétique, recroquevillée sur la souche d’arbre, les cheveux emmêlés et un air complètement perdu sur le visage. Tant pis… Tout ce qui lui importait, c’était rentrer chez elle et se faire rapidement pardonner par Edward qui saurait probablement ce qui s’était passé
rien qu’en la voyant.

[J’aime RP avec toi <3 Ca m’motive =D]

[William McKenzie]

Le calme. C'était une chose devenue si rare & précieuse. Cette époque n'avait vraiment pas les mêmes valeurs que celles dans lesquelles notre vampire avait été élevé. Autrefois on savait écouter le silence, entendre chanter le vents. Les doux plaisirs des oreilles n'étaient pas salis par le bourdonnement incessant de la population grandissante, de l'industrialisation des villes, de l'éveillement de plus en plus matinal des êtres vivant.. Qu'elle était pesante, cette pollution, appelée couramment le « bruit ». Que c'était triste de ne pouvoir plus s'étendre dans de grandes étendues d'herbe fraîche, en écoutant le beau sifflement des oiseaux... Oui, Will' regrettait réellement son époque. Était-ce réellement ces activités simples mais convenables qui lui manquait ou alors était-ce le refus éternel d'accepter cette nouvelle forme de vie, sans sa famille, prisonnier d'un corps qui n'était plus vraiment le sien ?

Quoi qu'il en soit, ce jour-là encore son repos fut « troublé ». Il s'estimait harcelé dès qu'on lui adressait la parole s'il n'avait pas décidé d'aller vers les gens. En règle générale, dans ces cas-là, il passait son chemin, ignorant simplement son interlocuteur, dans l'indignation souvent énorme de celui-ci. Il trouvait cela assez juste, puisqu'on venait piétiner son 'espace vital'. Bizarrement, sa bonne humeur était bien pire que cela.. Oui, il s'amusait à démoraliser les gens, à montrer sa méchanceté, à mettre en avant les défauts des autres, à les ridiculiser ... ça lui donner une sensation de supériorité, & il se sentait alors « plus fort ».

Will' se tourna vers la voix féminine qui était venue la perturber. La jeune fille était de taille moyenne, plutôt mince, & avec de long cheveux brun.. Son visage à la peau pâle semblait à ceux de ses « compatriotes » mais il n'y prêta pas vraiment attention. Ça le rendait plutôt indifférent, bien que par principe, & aussi par habitude, il glissa discrètement sa bouteille à contenance rouge, pensant bien qu'elle n'avait pas remarqué la chose, compte tenu du peu d'éclairage que les arbres laissaient paraître à cette heure si matinale. Pendant quelques instants, il ne prêta pas vraiment attention à elle. Il hésitait à partir ou à répondre à cette pauvre sotte. S'embarquer dans une conversation avec quelqu'un qui apparaît déjà comme niais dès une première phrase.. ça peut être laborieux ! ... Vraiment, très laborieux.

Il se souleva de son tronc d'arbre pour faire quelques pas. La jeune fille, elle, était posée sur une souche. Qu'est-ce qu'elle était pitoyable ! Il y avait du niveau ... Ainsi donc elle cherchait la ville ? Le bruit des moteurs étaient si forts qu'à des kilomètres à la ronde, on aurait pu se diriger vers celle-ci ! Mais non, ces jeunes de nos jours ( Héhé, j'adore c'te phrase x) * ZBAM * ), incapables de s'orienter où que ce soit ! Autrefois, n'importe quel imbécile aurait été capable de trouver la source de ce vacarme ! Il y avait de quoi rire avec cette fille ! Il s'étira de tout son long & après une bonne minute de silence, s'intéressa enfin à elle.

« Votre ouïe vous fait sûrement défaut.. à moins que vous n'ayez pas pensé à vous servir du léger bruitage de ce réveil en fanfare ? Ne vous en faîtes pas mademoiselle, à beaucoup de gens aussi, la réflexion a été limité ! »

Voilà. C'était tout à fait le genre de William. Quelqu'un qui n'avait rien fait de mal, & qui n'avait en aucun cas mérité ça ... Bam! Ça lui tombait dessus. S'il avait su le faire, Will' aurait esquissé un sourire, mais il se contenta de la fixer, une expression neutre sur le visage. Il ne semblait ni agressif, ni compatissant, c'était juste comme s'il ne la voyait pas, la jugeant trop insignifiante pour prêter réellement attention à elle. Il avait laissé sa phrase en suspend pendant un moment. Oui, il aimait bien prendre son temps, pour tout ce qu'il faisait ... Il reprit, tout comme il avait parlé la première fois, sur un ton qui n'était pas ironique du tout, même perturbant par son sérieux – étant donné ce qu'étaient ses paroles - & il lui proposa :

« Ne vous en faîtes pas, je peux vous raccompagner. »

Il était très sérieux. Ça l'amusait beaucoup de genre de choses. Aider les gens pour mieux les descendre ensuite, & cette dernière perturbatrice lui tendait là une perche ...

( & de deux.. =) J'aurais pu continuer mais j'avais la flemme xD )

[Bella Swan]

Le garçon se tourna vers Bella. Il avait l’air absent, comme s’il l’avait entendue mais ne lui prêtait pas attention. C’était assez vexant. Enfin, peut-être qu’elle l’avait dérangé, il devait être perdu dans ses pensées. Bella se sentit fautive tout à coup. Elle n’aimait pas vraiment déranger les autres. Et puis le garçon n’avait pas l’air commode en fait… Ah, maintenant il avait l’air méprisant, du style ‘Qui est cette crétine qui ose me parler ?’. Elle n’aurait jamais du lui demander son chemin, la sympathie ne devait pas être son fort. C’était une chose rare mais Bella ressentait de l’animosité envers lui. Et elle n’avait pas un bon pressentiment vis à vis de son identité.
Le garçon se leva et marcha un peu vers elle. Il prit le temps de s’étirer, longtemps, au moins quelques minutes – pour Bella tout du moins – puis fit mine de s’intéresser enfin à elle. Ce n’était pas trop tôt, elle avait failli attendre. Elle n’avait qu’une seule envie : se lever et partir. Mais elle se serait probablement encore plus perdue et ce n’était pas une bonne idée.

Bella faillit s’étouffer aux paroles du garçon. « Réflexion limitée » ? Mais il se moquait d’elle ou quoi ?! Pour qui se prenait-il, cet idiot aux lunettes de soleil ? Elle l’aurait bien frappé si elle avait eu la moindre force physique. Elle demandait de l’aide et il lui répondait tel un crétin arrogant. Sur le coup, elle se leva de la souche d’arbre sur laquelle elle était perchée. Elle ne s’énervait pas souvent mais là… Récapitulons : elle était perdue au milieu des bois, Edward n’était pas là, et un imbécile se donnait le droit de l’insulter.

Il lui proposait maintenant de l’accompagner. Et bien c’était trop tard. En plus, sa tête ne disait rien qui vaille à Bella. Ce n’était probablement pas un type bien. Et son ton sérieux perturbait Bella, il aurait au moins pu montrer l’ironie de ses paroles. Elle n’aimait vraiment pas les gens comme ça.

Il allait voir. Elle prit, contrairement à lui, un ton ironique, en haussant les sourcils. Elle faillit faire une petite courbette mais se retint. Il lui valait mieux éviter d’en faire trop.

« Excusez-moi monsieur mais je ne suis pas aussi parfaite que vous. Mon ouïe et mon sens de l’orientation ne sont pas supérieurs à ceux d’un humain normal, ce que vous devez dépasser en plus haut point. Vous n’êtes absolument pas obligé de m’accompagner, je comprendrais parfaitement que quelqu’un comme vous ne s’abaisse pas à aider une personne inférieure comme moi. »

Bella n’ouvrait pas souvent la bouche pour s’énerver mais là, c’était fait. Elle n’allait pas se laisser insulter, surtout par un inconnu ! Elle avait probablement gâché ses chances de revenir rapidement chez elle, surtout qu’elle ne pouvait vraiment pas se guider uniquement au bruit, mais au moins, elle ne s’était pas laissée faire, ce qui était une bonne chose.
Une seule pensée lui occupait l'esprit maintenant : 'Edward, dépêche-toi !'

[C’est court, et j’y ai mis du temps. Mais au moins c’est fait x)]

[William McKenzie]

Will' remarqua la levée impulsive de la jeune fille lorsqu'il s'était moqué d'elle la première fois. Visiblement elle n'avait pas apprécié - ce qui ... l'indifférait complètement. Il n'était pas du genre à prendre pitié des gens, surtout pas quand c'était lui qui leur lançait des pierres. C'était une sorte de jeu pour lui. Pousser les gens à bout, rire d'eux & voir leurs réactions. Certains agissaient plus ou moins bien sous l'effet de la colère, la rage, l'agacement ou la jalousie. & observer ces différents comportements... c'est drôle, non ?! En tout cas pour Will', ça l'est.

Malgré son manque d'humanité, celui-ci percevait très bien l'ironie, bien qu'il n'en use jamais. La jeune fille tentait de le tourner au ridicule ? Quelle imbécile. Les humains possédaient un manque évidant de discernement. Cette sotte était perdue dans les bois, face à un homme qu'elle ne connaissait pas, dans une époque.. pas des plus calmes ! & elle provoquait ce dernier ? Folie ou stupidité ? Suicidaire ou irréfléchie ? Telle était la question.

En tous les cas, cette personne avait évoqué le fait que ses sens puissent être supérieurs à ceux d'un humain normal ... C'était sûrement une simple phrase en l'air. Mais qui eut le mérite d'amuser davantage William. Si elle savait ... & si ? ... Il observa la jeune fille réellement pour la première fois. Comme s'il commencer à prendre conscience de son existence, alors qu'elle était présentes depuis plusieurs minutes maintenant. Elle était pâle. Très pâle ... Il s'approcha d'elle, d'une façon qu'elle pouvait penser étranger, & se figea à quelques centimètres d'elle. Puis, il recula. Il avait vu se qu'il voulait ... Ses yeux. Ils étaient couleur chocolat. Donc ses paroles avaient étaient prononcées au hasard. Elle ignorait tout, & se rendait plus ridicule encore. Ah, ces humains !

* Jouons. Jouons un peu ... *

Retournant la moquerie de la jeune fille contre elle il réinterpréta la chose, en prenant ceci comme au premier degrés. Il la tourna donc en dérision :

« Vous admettez & c'est déjà un pas vers le progrès. Pour corriger ses erreurs, il faut d'abord les voir. Ne croyez-vous pas ? »

Il observa l'arbre sur lequel il s'était appuyait plus tôt, caressant son tronc, comme pensif. Mais il ne pensait à rien. Il n'avait aucun problème, aucune envie, aucun but. A quoi pourrait-il pensait ? Il admirait simplement l'écorche de cette œuvre de la nature.

« Joli chêne. » constata-t-il, pour lui-même, dénigrant une fois de plus l'autre personne présente.

Il s'attarda à caresser le bois, comme certain le ferait d'un chien ou d'un autre animal de compagnie. Ces humains semblaient oublier que les végétaux étaient vivant. Une bande de prétencieux, inférieure à pourtant bien des races dont ils ignoraient l'existence, & qui se permettaient de bouleverser le monde & les autres races..

Will' se tourna alors vers la seule représentante de cette race à l'instant présent. Il l'aurait volontiers frappée, " pour l'exemple ", mais s'en contint. Elle voulait jouer les provocatrices ?! Ah oui ! Comme si elle était en posture pour !

« Pourtant ... N'est-ce pas vous qui êtes venue me déranger ? Je me trompe peut-être, mais il me semble que vous vous êtes estimée suffisamment importante pour m'adresser la parole & me demander de l'aide, tel à un soumis, ... Vous êtes très arrogante. »

Il jeta un regard en direction opposée à la ville. Il connaissait très bien la forêt. Il y passait son temps, sa vie - enfin sa mort. Il pouvait y perdre une pierre, il saurait la retrouver.

Entrant dans le jeu qu'elle avait commencé, & qu'il avait poursuivit, il s'inclina, lui faisant une courbette visiblement peur sincère, en lui indiquant la direction vers laquelle il avait regardé - donc, pas la bonne.

« Si madame veut bien se donner la peine. »

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